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Notre séjour à Montevideo 10/09/2023
Cela fait maintenant presque deux semaines que nous vivons à Montevideo et si tout va bien notre container devrait arriver ce soir. En ayant lu un peu l’histoire de l’Uruguay et en voyant l’engouement pour le football, des terrains de foot disséminer un peu partout, des ballons dans beaucoup de magasins, nous ne pouvions quitter la ville sans avoir visité le stade centenaire et son musée du Foot.
Ce fût une véritable découverte pour nous et y avons appris que l’Uruguay était l’équipe à battre dans les années 30-50, avec à leurs palmarès 2 coupes du monde et 2 victoires olympiques. Aujourd’hui, c’est toujours l’Uruguay qui détient le maximum de trophées, devant l’Argentine et le Brésil. Pour ce qui est de la vie en ville, nous sommes ici bien loin des normes de sécurités, de pollution et d’hygiène qui véroles nos activités en France. Ici nous apercevons des échafaudages de fortunes, de simples barrières faites avec des planches servant d’antichute, seuls quelques casques et casques anti-bruit visibles sur les chantiers, une rubalise pour délimiter le nouveau passage piéton pour séparer de la route, c’est à chacun de veiller à sa propre sécurité.
Côté route, nous sentons bien la fracture encore présente des crises autours des années 2000, comme dit précédemment, soit les voitures sont modernes et n’ont rien à envier aux nôtres, soit elles datent d’il y a 15-20 ans ou plus. On peut voir rouler les meilleurs modèles de nos voitures d’époque comme des Renault 9, Renault 11 et 12, Peugeot 504, Coccinelles, Toyota Starlet, … Je dis bien meilleurs car si j’avais su, je n’aurais certainement pas vendu ma Ford Escort de 1985 au début des année 2000 encore prisé par quelques jeunes ici.
En observant la route, afin de me préparer à conduire ici, comprendre comment fonctionne la signalisation et toutes les rues à deux voies à sens unique ou l’on se double à droite et à gauche, je me rends compte que là aussi on est plus près du « voir et éviter » de notre aviation civile que de notre code de la route. Je ne peux que penser à l’autocollant à l’arrière de la voiture d’un très bon ami suisse : “Irréductible conducteur jurassien”
Dans les rues aussi nous sentons cette fracture encore présente, si dans les premiers temps on a l’impression qu’une partie de la population est livrée à elle-même sans aide, nous avons vu que le côté social est bien plus présent dans les faits et gestes du quotidien. Les nombreux sans domiciles dormant dans les porches, tentes dans les parcs, sur les bancs sont acceptés et salués comme tout le monde. Je dis par-là que les gens s’arrêtent discuter avec eux, les embrassent, ils se lèvent et vont travailler comme tout le monde pour certains. Ils ne sont pas seuls dans les rues, une autre partie de la population, à peine plus aisée, dorment dans les voitures, un peu plus au chaud. Chacun essai de s’en sortir à sa façon, entre celui qui monte son étalage sur le trottoir chaque jour, celui qui a emménagé son garage en magasin à vélos, ceux qui se diversifient car leur business principal ne rapporte pas assez comme la boutique informatique vendant des glaces à l’entrée, tous amènent de la couleur et la joie qui font que Montevideo vaut le détour.
Pour nous l’aventure dans cette ville touche bientôt à sa fin, nous devrions avoir notre pickup Lundi et partirons d’abord vers le Nord à la campagne afin de trouver un emplacement plus safe pour emménager correctement dans celui-ci pour la suite du voyage. Nous sortirons un peu plus de notre zone de confort car ici il y a des boutiques d’alimentation, de bricolage et d’électronique à tous les coins de rues.